Faire du tourisme c’est bien Voyager responsable c’est mieux!
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Depuis plusieurs années, l’éveil des consciences sur l’état de notre planète, la surconsommation et le réchauffement climatique se font de plus en plus entendre.


Nous en entendons de plus en plus parler et c’est très bien, mais parfois, il y a de quoi s’y perdre. 


Des nouveaux termes balancés à tort et à travers sans être développés, des cases préconçues dans lesquelles les personnes sont mises, creusant parfois les écarts et les incompréhensions entre les humains.


Non, il n’y a pas les parfaits écolos et le reste du monde. Il y a des milliers de personnes tentant de faire de leurs mieux avec l’éducation, les connaissances et les moyens qu’ils ont.


Ma vision de tout cela ?

Si on marche uni dans un même sens, ensemble, on a peut-être une chance, une petite chance de faire changer les choses !

Arrêtons de se taper les uns sur les autres et continuons d’éveiller les consciences autour de nous avec empathie et compréhension.

Ma vision semble peut-être un peu utopiste ou “bisounours” mais je reste persuadée que l’apprentissage et l’ouverture d’esprit sont des clés importantes à la réalisation du changement tel qu’il soit.


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Mais quelle est la place du tourisme dans ce monde en plein changement? 

Comment peut-on encore avoir envie de voyager, de prendre sa voiture, de consommer quand on s’imagine dans 20, 30, 40 ans avec une planète dans un état irrattrapable ?


Et puis c’est quoi, en fait, ce tourisme durable dont on entend autant parler?

Le tourisme durable se définit par l’ensemble des formes de tourisme alternatif qui respectent, préservent et mettent durablement en valeur les ressources patrimoniales d’un territoire à l’attention des touristes accueillis, de manière à minimiser les impacts négatifs qu’ils pourraient générer.


Le tourisme durable relève aussi la responsabilité individuelle des voyageurs dans leurs gestes du quotidien, dans leur choix de destination et dans le choix des prestataires choisies selon des critères de durabilité.


En d’autre termes, ce sont l’ensemble des actions mises en place par les acteurs du tourisme mais aussi par les voyageurs pour minimiser l’impact du tourisme sur l’environnement et sur le mode de vie local.

Il prend aussi en compte le slow tourisme, l’écotourisme, l’agrotourisme, le tourisme solidaire, le tourisme équitable et le tourisme communautaire.



Les différentes formes de tourisme durable :


Le slow tourisme se traduit par le tourisme lent. Il met en avant l’art de voyager en prenant son temps, en s’imprégnant de la nature et en privilégiant les rencontres. Il est inspiré du mouvement slow food, slow life qui remet en son cœur l’art du moment présent sans chercher à enchaîner les visites et découvertes. Il privilégie les destinations proches et les modes de transport doux comme le train. Le voyage fait aussi partie du séjour !


L’écotourisme, associé au tourisme vert se centre sur la découverte de la nature et de l’écologie urbaine. C’est une forme de voyage responsable des espaces naturels qui contribue à la protection de l’environnement. Il met l’accent sur la découverte des écosystèmes et implique une participation active des populations locales et des touristes à la sauvegarde de la biodiversité.


L’agrotourisme est une forme de tourisme durable dans les milieux agricoles. Il se pratique de plusieurs façons : hébergement en chambre d’hôtes, visite de la propriété, dégustation des produits du terroir. Son but est de faciliter la rencontre avec le producteur et pérenniser leur activité en leur permettant de se diversifier.


Le tourisme solidaire permet au voyageur de vivre une expérience basée sur la rencontre et l’échange avec les populations locales. Il engendre de nombreuses retombées sociales, économiques et environnementales. Plusieurs associations et voyagistes proposent des offres de voyage solidaire avec les enfants.


Le tourisme équitable ressemble au tourisme solidaire. Les critères principaux de cette forme de tourisme sont la participation des communautés d’accueil, le partage équitable des profits et le respect des communautés locales et de l’environnement. 


Le tourisme communautaire est celui dont on entend le moins parler. Le tourisme communautaire permet aux habitants de la région de devenir guides touristiques et de fournir des services aux visiteurs. Il offre aussi aux communautés la possibilité de jouer un rôle en intervenant dans les éléments de production et l’échange de biens et de services dans une région donnée.



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Toutes ces manières de voyager mettent au cœur de leur démarche l’environnement, l’échange et le partage.


Nous sommes tous capables d’apporter notre pierre à l’édifice et de rendre nos vacances fantastiques tout en réduisant tant que possible notre impact sur l’environnement.


Nous pouvons agir sur plusieurs leviers tout en continuant de visiter de nouveaux lieux et d’admirer des paysages différents.


Le transport, l’alimentation, l’hébergement, les activités et les visites sur place sont des moyens sur lesquels nous avons la possibilité d’évoluer.

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Comme le dit la légende du colibri, il est important de faire sa part. 

La fatalité est malheureusement présente, la planète a été trop longtemps bafouée au profit de l’économie.


Nous ne sommes pas les grands décisionnaires du monde, oui, il est important de taper du poing sur la table pour que les dirigeants de ce monde mettent en place des actions concrètes pour que nos petits pas ne soient pas vains.


Pour vous aider à y voir encore plus clair et à organiser vos prochaines vacances en famille, je vous invite à lire l’article que j’ai écrit sur les premiers pas du voyageur responsable.



Ensemble, faisons du tourisme, un tourisme plus vert et conscient !

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