Bienvenue sur le blog d’Éclolo family dans ce premier article je, Chloé, la fondatrice d’Éclolo, vous présente mon cheminement, un bout de ma vie et ce qui m’a amené jusqu’à la création de ce site afin que vous puissiez en savoir un peu plus sur moi.
À l’aube de ma trentième année, j’ai décidé qu’il était impératif que je sois totalement épanouie autant professionnellement que personnellement.
Pour faire un petit flashback sur les 15 dernières années, j’ai rencontré l’homme qui est actuellement mon mari quand j’avais 16 ans. Il est de ces rencontres qui débarquent dans ta vie au moment où tu en as le plus besoin et j’ai appris très vite qu’il serait un soutien sans faille autant dans les bons que les mauvais moments.
Notre relation est fusionnelle, c’est tout de suite très fort.
Deux ans plus tard, l’envie de créer notre famille commence à naître. J’ai ce besoin viscéral d’être maman et il a aussi vraiment hâte d’être papa.
Nous n’imaginons pas que cela serait bien plus compliqué que prévu… De longs mois passent, mais rien ne se passe.
Je décide de prendre rendez-vous chez mon gynécologue juste pour me rassurer, qui m’envoie directement consulter une gynécologue spécialisée en infertilité qui après quelques analyses nous envoie à son tour vers un confrère à l’hôpital. J’ai tout juste 20 ans, mais je n’imagine pas un seul instant la suite.
Nous mettons les pieds, le cœur bien trop lourd, au sous-sol du bâtiment mère et enfant de l’hôpital, dans l’unité de l’Assistance Médicale à la Procréation.
Nous faisons alors connaissance avec les traitements hormonaux, les difficultés de trouver les bons dosages, les injections, les prises de sang et échographies quasi quotidienne. Nous essuyons les échecs, les réflexions pas toujours tendres, les doutes et la tristesse.
J’ai 24 ans ce 27 janvier quand nous effectuons notre troisième transfert d’embryons.
Quelques jours plus tard, nous apprenons la bonne nouvelle, un embryon s’est accroché, je suis enceinte. Je ne réalise pas, mais il est bien là, pas plus gros qu’une graine de pavot au creux de mon ventre. Les mois passent et tout se déroule parfaitement bien.
Et ce 30 octobre 2015, notre enfant débarque de manière express dans notre chambre conjugale, entourée de plusieurs médecins du SAMU, car je n’ai pas eu le temps de me rendre à la maternité.
Elle a décidé que son arrivée serait aussi remarquée et particulière que sa conception. Le médecin nous tend notre enfant et nous découvrons à la manière de la présentation de Simba dans le roi lion, les bras tendus vers la lumière, que nous sommes les heureux parents d’une petite fille en pleine forme.
Elle arrive comme un cadeau du ciel, un nouveau départ, un nouveau chapitre de notre vie et nous sommes totalement prêts à en profiter à fond.
Nous commençons à voyager, ce qui était une grande part de notre rêve familial.
Nous ne rêvions pas de très grand voyage, mais juste d’autre chose, d’autres paysages et nous ne nous voyions pas découvrir cela sans notre enfant. Nous profitons de quelques magnifiques paysages que la terre nous offre, le porte-bébé visé sur le dos dans un premier temps puis notre enfant marchant dans nos pas par la suite.
Bien que déjà familiarisé à la protection de l’environnement par ma maman, ce n’est qu’à la naissance de ma fille que mon éveil environnemental a commencé à percer et que je me suis demandé quel monde j’avais envie de lui laisser. Cela peut paraître très cliché, mais notre façon de voir les choses a significativement changé quand nous sommes devenus parents.
Alors, je me suis renseigné, j’ai lu des livres inspirants et épluché des blogs, j’ai regardé des vidéos et écouté des podcasts parlant de l’environnement, mais aussi et surtout comment réussir sa transition sans vouloir tout faire d’un coup.
Il y a eu de belles réussites rapides, mais aussi d’autres tests moins concluants. J’appréhende tranquillement les leviers sur lesquels travailler pour être plus en accord avec mes valeurs et ainsi apporter ma pierre à l’édifice, ma part du colibri comme on dit.
Tout cela commence à chambouler beaucoup de choses en moi autant personnellement que professionnellement. Je veux changer de travail et de mode de vie, je veux être plus aligné et me former.
J’entreprends alors une formation d’organisatrice de voyage que je valide quelques mois plus tard. Mon projet commence à se définir dans ma tête, le tourisme est vraiment ce qui me passionne.
2020 frappe à la porte…
Oui cette année de chamboulement que personne n’oubliera.
Elle a sonné pour moi comme pour beaucoup de personnes une introspection profonde. J’ai entrepris une formation de groupe pour monter mon projet en parallèle de mon emploi. Ces douze semaines sont un véritable coup de fouet à mon projet, mais surtout à mon état d’esprit.
Je suis tellement dans un bon élan que je décide de demander une rupture conventionnelle en plein confinement.
Quelques mois plus tard, en partant de mon emploi, je me mets la pression pour avoir créé mon entreprise rapidement, mais je sens que quelque chose bloque.
Et puis je me rappelle que l’on avance jamais aussi bien que lorsque l’on parle de son projet et que l’on s’entoure plutôt que de rester seul dans son coin.
Je décide de me faire accompagner personnellement pour affiner et valider mon projet.
Je fais davantage connaissance avec la très pétillante et motivante Manon que j’ai connue quelques mois plus tôt dans la formation de groupe. Ensemble, nous faisons sauter mes croyances limitantes, elle m’aide à regarder dans la bonne direction.
Celle que finalement, j’avais sous les yeux depuis le début sans réussir à le voir : rassembler tout ce que j’aime dans un seul projet, à savoir le tourisme, la famille et l’écologie.
Nous avons la chance dans notre belle France d’avoir une foultitude de domaine, campings, gîtes, maison d’hôtes, chambre d’hôtes et logements insolites ayant une démarche écologique, mais ils ne sont pas toujours mis en avant et manquent donc de visibilité.
Certaines entreprises ont déjà amorcé la démarche de mettre en lumière certains de ces beaux hébergements et je trouve ça super !
Être écolo, c’est un parcours de tous les jours, il y a des étapes par lesquelles passer, ça ne se fait pas du jour au lendemain.
Pour les gîtes, c’est parfois encore plus complexe, car il y a beaucoup de points sur lesquels ils peuvent modifier leur établissement, cela prend du temps et peut être coûteux.
C’est pour cette raison que je souhaite mettre en avant les établissements ayant une démarche responsable, peu importe leur stade d’avancée. Il faut bien commencer quelque part, c’est tout le cheminement qui est important, pas seulement la finalité.
Trouver un hébergement écologique pour sa famille n’est pas toujours chose facile, car les besoins d’une famille, surtout avec de jeunes enfants, sont spécifiques.
En tant que familles, nous recherchons un hébergement chouette et dans lequel on se sent bien, mais aussi pratique et équipé pour que nous passions un beau séjour tous ensemble sans se prendre la tête.
J’ai donc décidé de mettre en avant des établissements correspondant aux familles et ayant mis en place une démarche écologique.
Un site clair, simple et bienveillant où les familles aimeront partir à la recherche du lieu idéal pour leur famille, mais pourront également trouver des trucs et astuces pour les aider dans leur transition écologique.
Un site mettant en avant les établissements ayant une démarche écoresponsable sans forcément être labellisé, mais aussi et surtout un établissement qui plaisent autant aux parents qu’aux enfants, sans oublier les chouettes activités familiales à faire aux alentours, car il faut bien occuper ce joli petit monde.
C’est comme ça qu’est né Éclolo family, le site pour les familles écolo imparfaite
qui veulent partir en vacances tout en minimisant leur impact sur notre jolie planète, mais sans renier le plaisir de leurs kids.
2 Replies to “L’Éclosion d’Éclolo family”
Superbe éclosion, magnifique présentation.
Super projet qui a vu le jour qui est tout à ton image.
Ça donne envie de partir en vacances..
Je suis fier de toi 😊
Isa
Bravo à toi pour ce magnifique projet et ce beau site internet !
Avec de la persévérance ça paye ! :’)